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> Vie de la Place : Le marché quotidien
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Le
marché quotidien
Ce
qui fait la célébrité de la Place
Richelme, c'est d'abord et avant tout son marché
quotidien. La Place accueille les maraîchers depuis
le XIVe siècle ! (cf. Rubrique
Histoire).
Deux
types de marché alternent : les marchés
provençaux et les marchés
alimentaires.

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Les
marchés provençaux
Les
marchés provençaux ont lieu les jours
de grands marchés, à savoir les mardi,
jeudi et samedi matin. Le marché envahit alors
tout le centre-ville :
- sur la Place de la Madeleine a lieu le grand marché
où l'on trouve fruits et légumes de la
région ou d'importation, de la viande, des fromages,
etc.
- sur la Place des Prêcheurs, on retrouve les
produits de l'agriculture biologique,
- sur la Place du Palais de Justice se tient le marché
aux puces et le marché artisanal,
- autour des Palais de Justice s'installe le marché
vestimentaire,
- sur la Place de l'Hôtel de Ville se tient le
marché aux fleurs,
- sur la Place Richelme, enfin, a lieu le marché
provençal.
Les
marchés provençaux sont certainement les
plus typiques et les plus agréables : cerné
de couleurs et d'effluves, le chaland émerveillé
peut s'approvisionner en fruits et légumes de
la région, en fromages artisanaux, en condiments
locaux ainsi qu'en fleurs ou en cucurbitacées
de décoration.
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Les
marchés alimentaires
Les
marchés alimentaires ont lieu le reste de la
semaine, à savoir les dimanche, lundi, mercredi
et vendredi.
On
retrouve alors quelques maraîchers paysans auxquels
se mêlent des maraîchers traditionnels.
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Le
banc du Roi
"Tout
autour de la place aux herbes, comme autour de la
halle, sont des bancs de pierre sur lesquels les jardiniers
étalent les légumes et les herbages
qu'ils exposent en vente. Plusieurs de ces bancs sont
des propriétés particulières,
les autres appartiennent à la ville. Parmi
ceux-ci, il y en a un qui est appelé dans les
vieux titres, le banc du Roi.
Ce
nom lui vient de ce qu'il appartenait anciennement
à nos souverains des deux maisons d'Anjou qui
possédaient comme on le sait, le royaume de
Naples. Ceux de la seconde de ces maisons, ayant perdu
ce beau royaume, n'étaient pas riches et ne
dédaignaient pas de faire vendre, à
l'instar des simples particuliers, l'excédant
des herbages que leurs jardins, situés près
de la ville, leur produisaient et qu'ils ne consommaient
pas à leur table.
Le bon roi René qui en était réduit
à cette extrémité, quittait cependant
ses fermiers d'une partie de leurs fermages, lorsque
le mistral, la grêle ou les inondations avaient
détruit une portion des récoltes. On
tient même pour certain qu'il diminuait, en
pareil cas, les modiques impositions qu'il levait
sur son peuple. C'est pour cela que le nom de bon
lui fut donné de son vivant et lui sera conservé
jusque dans la postérité la plus reculée."
Roux-Alphéran
Les rues d'Aix
(1846)
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